Les constructeurs automobiles se sont donné une mission noble : offrir des petites citadines électriques abordables pour enfin convertir les foules à la mobilité zéro émission. L'objectif ? Un tarif sous la barre des 20 000 euros. Le résultat ? Des véhicules qui ressemblent plus à des grille-pains améliorés qu'à de véritables voitures.
D'un côté, c'est une idée fantastique : démocratiser l’électrique et permettre à tout le monde d’accéder à une voiture propre, économique et compacte pour la ville. Mais d’un autre côté, il ne faut pas être naïf. Une voiture à ce prix-là, en 2025, c’est forcément synonyme de compromis. Batterie riquiqui, autonomie digne d’un tour de pâté de maisons, finitions en plastique bon marché… Bref, tout ce qu’il faut pour transformer l’expérience de conduite en une session de survie urbaine.
Ajoutez à cela des performances dignes d’un escargot sous tranquillisants, et vous obtenez des véhicules aussi excitants qu’une réunion de copropriété. Bien sûr, ces citadines sont idéales pour des trajets courts, mais oubliez les grandes aventures ou même une escapade improvisée. Votre road trip s’arrêtera probablement à la borne de recharge du supermarché du coin.
Source : L'Argus
Source : SoyMotor
Et puis, il y a la question du prix réel. On nous vend le rêve d’une voiture à moins de 20 000 euros, mais c’est sans compter les options "indispensables" : un écran tactile qui ne ressemble pas à une Game Boy, un chargeur un peu plus rapide qu’un vieux Nokia, ou...soyons fous : la climatisation. Au final, la facture grimpe et l’accessibilité promise disparaît plus vite qu’une subvention gouvernementale.
En résumé, ces petites citadines électriques ont le mérite d’exister et de répondre à un vrai besoin. Mais si vous espériez une Tesla à prix cassé, préparez-vous plutôt à une expérience qui oscille entre l’utile et le frustrant. Une révolution ? Peut-être. Une illusion ? Très probablement.