l'essor des voitures electriques sans permis

Ah, les voiturettes électriques sans permis. Le dernier cri de l'humanité dans sa quête désespérée d'éviter toute forme d'effort ou de responsabilité. Ces petits cercueils à roulettes sont partout, déboulant dans nos rues avec autant de grâce qu'un pingouin en rollers.

L'idée ? Permettre à des adolescents ou à des conducteurs aux permis suspendus de se déplacer sans contraintes. Parce que rien ne crie "sécurité routière" comme un véhicule en plastique capable de rouler à la vitesse fulgurante d'un escargot sous sédatif. 45 km/h, c'est à peine suffisant pour doubler un cycliste asthmatique.

Et parlons du design. On dirait qu'un grille-pain a eu un enfant illégitime avec un caddie de supermarché. Tout est carré, cheap, et fait dans un plastique si léger qu'un pigeon en colère pourrait le renverser. Mais attention, c'est électrique, donc forcément, on vous vend ça comme l'avenir. Ah oui, l'avenir : une armée de boîtes à savon qui encombrent la voie de droite pendant que les vrais conducteurs fulminent.

Quant au prix, c'est la cerise sur le gâteau du ridicule. Débourser 15 000 euros pour un truc qui fait moins de bruit qu'un sèche-cheveux et qui a la puissance d'un grille-pain ? Génial. Pour ce prix, on peut acheter une vraie voiture, avec un vrai moteur, et même... un permis de conduire. Quelle idée révolutionnaire.