Quand la bureaucratie carbure à l'absurde

La France, ce pays de la baguette, du vin rouge... et maintenant de la bureaucratie environnementale complètement délirante. Dès le 1er janvier 2025, les voitures Crit'Air 3, c'est-à-dire les diesel de plus de 14 ans et les essences de plus de 19 ans, seront interdites dans de nombreuses zones urbaines. Parce que, bien sûr, le danger numéro un pour la planète, c'est votre vieille Peugeot 406.

Imaginez donc la scène : un honnête retraité, fier de sa Clio 2005, devra désormais l'échanger contre... quoi ? Un scooter électrique qui a la personnalité d'un grille-pain ? Mais rassurez-vous, la solution proposée, c'est de s'endetter joyeusement pour une citadine électrique hors de prix qui coûtera plus qu'un week-end au Ritz.

Et parlons de l'impact réel. Pendant qu'on interdit le diesel d'un pauvre type qui va bosser, les jets privés continuent de faire la navette entre Paris et Monaco pour que des millionnaires puissent boire du champagne à 10 000 mètres d'altitude. Mais oui, continuons de culpabiliser la ménagère de 50 ans avec son Scénic qui fume un peu.

Et puis il y a la logique des zones. Essayez donc de traverser Paris avec un véhicule Crit'Air 3. C'est comme jouer à Tetris avec des contraventions. Une rue interdite, une autre fermée, et soudain vous vous retrouvez coincé entre un bus électrique en panne et un vélo qui vous insulte.

Les conséquences économiques ne sont pas négligeables non plus. De nombreux petits artisans et commerçants, qui ne roulent pas en Tesla, risquent de se retrouver dans l'impasse. Mais tant qu'on peut afficher un joli score carbone pour les rapports européens, tout va bien, n'est-ce pas ?

On peut dire que cette nouvelle loi, sent plus l'absurdité technocratique que l'écologie réfléchie. Elle ne va pas sauver la planète, mais simplement compliquer la vie de ceux qui n'ont pas les moyens de changer de voiture tous les trois ans. Bravo, vraiment splendide réflexion.